Quatrième de couverture :
"On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce.
C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur.
Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité." (Angelo Rinaldi.)
Mon avis :
J'ai lu ce livre parce que mon fils l'a lu il y a quelques mois.
J'ai lu ce livre parce qu'il est allé visiter Auschwitz il y a quelques semaines.
J'ai lu ce livre parce que je voudrai que ma fille de 17 ans le lise aussi et je voulais savoir si je pouvais le lui conseiller.
Et surtout j'ai lu ce livre parce qu'il ne faut pas oublier !!!! surtout pas !
"Il est impossible d'aller plus bas : il n'existe pas, il n'est pas possible de condition humaine plus misérable que la nôtre. Plus rien ne nous appartient : ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux;..." p.34
Une des choses qui a été marquante pour mon fils durant cette visite, même si tout l'a été, c'est cette pièce vitrée et fermée qui contient deux tonnes de cheveux. Et il a été frappé par la réalité que cela donnait à toutes ces personnes qui les portaient.
"La loi du Lager disait : 'mange ton pain, et si tu peux celui de ton voisin' " p.250
Je n'ai pas retrouvé le passage où Primo Levi explique qu'ils avaient faim et froid à un tel point qu'il aurait fallu inventer de nouveaux mots pour l'exprimer.
Et un autre passage où il dit qu'ils avaient tellement froid en hiver que la faim passait au second plan, mais dès que l'hiver se terminait c'est la faim qui prenait le dessus.
Ce sont les plus débrouillards qui s'en sortaient plus ou moins, pour les autres c'était la mort assurée.
Il est toujours aussi poignant de lire un livre sur la vie d'un camp de concentration.
Je n'ai pas appris énormément de choses nouvelles sauf la libération du camp alors qu'il ne restait plus que ceux qui étaient malades à l'infirmerie.
Un livre contre l'oubli et pour le souvenir. Important !
Ci-dessous la photo de l'entrée, là ouù arrivaient les trains, et une photo des couchettes.
Livre issu de ma