Quatrième de couverture :
«Je suis leur père pour le meilleur et le meilleur. Je n'ai pas envie du pire. Le pire, on l'a déjà vécu. Il est derrière nous.»
Leur vie a volé en éclats un dimanche soir de juin. Ils se sont retrouvés tous les trois, un père et ses deux très jeunes enfants, à devoir réinventer un quotidien, dans l'absence de leur mère.
Chaque jour apporte son lot de gravité et de plaisirs. Les rituels qui rassurent les petits, les fêtes qu'il faut marquer, malgré tout. Il y a, bien sûr, la souffrance de l'homme dont la femme aimée a disparu. Qui se couche chaque soir dans un lit trop grand. Mais il y a aussi cette force de vie, chez les enfants, qui lui permet, chaque jour, de poursuivre.
De ces petites scènes du quotidien s'élève une grande émotion, ainsi qu'un hommage très réconfortant à l'amour et à la vie. C'est, aussi, une très belle réflexion sur la paternité.
Mon avis :
Un jeune père père de famille se retrouve seul avec ses deux enfants de quatre et trois ans, suite au décès brutal de sa femme.
Ses enfants sont maintenant son trésor le plus précieux. Il vit, il survit pour eux. Il s'en occupe admirablement bien.
J'ai été très touchée par ce texte, d'une grande pudeur et d'une grande sensibilité. Avec les enfants, on oscille entre le sourire et les larmes.
On découvre tout ce qui fait la vie de ce jeune veuf avec ses deux petits poussins, le quotidien, sa belle-famille qui n'est plus vraiment sa famille, l'absence.
Malgré tout, c'est la vie qui reprend le dessus, il le faut bien, cela se fait petit à petit.
J'ai dévoré ces 170 pages d'une seule traite, en me disant une fois de plus qu'il faut profiter de ce qui nous est donné.
Un premier roman qui est une belle réussite.
Livre emprunté à la