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Quatrième de couverture :
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.
Mon avis :
Au début de ce roman j'avais vraiment l'impression que cela se passait à une autre époque. En effet ce métier d'écrivain public a un petit air désuet mais c'est bien à l'époque des mails qu'officie cet écrivain.
Selon les circonstances de la lettre à écrire il faut choisir le papier, la plume, la façon d'écrire et bien sûr le contenu de la lettre pour que cela corresponde au mieux à la demande du client. La description de ce métier est vraiment intéressante.
L'écrivain découvre de petites tranches de vie des gens qui viennent la voir, j'ai trouvé que cela était un peu frustrant ces relations qui n'en sont pas.
En revanche le dernier tiers du livre est vraiment chouette au niveau relations humaines. Hatoko va faire de vraies rencontres, créer des liens forts et elle va également faire des découvertes sur sa famille.
Ce livre est reposant ! pas vif mais agréable.
Roman emprunté à la