Résumé :
Le sursis raconte la drôle de guerre vécue par un jeune homme. En 1943, alors que tout le monde le croit mort, il passe ses journées dans une maison abandonnée. Mais l'arrivée
d'une jeune serveuse dans le café d'en face fait basculer son destin... Gibrat mêle réalisme et romantisme dans cette histoire séduisante au dénouement
inattendu.
Mon avis :
Un petit village tranquille pendant la seconde guerre mondiale, Julien s'y cache et observe en douce la vie des différents
protagonistes de cette histoire.
On y découvre la résistance, la milice mais aussi une histoire d'amour, la solidarité, tout cela caché derrière une fenêtre.
J'ai beaucoup aimé la relation que Julien entretient avec sa tante ainsi qu'avec un personnage qu'il appelle Maginot et bien sûr avec la jolie Cécile.
J'aime vraiment les dessins de cet auteur et les visages des jeunes femmes sont magnifiques.
Je me
demandais où aller nous emmener cette histoire, pourquoi ce titre ? Il ne prendra son sens qu'à la toute fin du livre et la chute m'a vraiment surprise.
BD empruntées à la |
Challenge des régions Midi-Pyrénées |
Quatrième de couverture : |
De nos jours, dans le Massachussetts. Julia fait une découverte
macabre dans son jardin : le squelette d'une femme
assassinée plus d'un siècle auparavant. Intriguée, elle décide d'élucider ce mystère. Son enquête la mène sur les traces d'un homme surnommé le Faucheur.
Mon avis :
Ames sensibles passez votre chemin ! Ce livre regorge de corps ouverts, de
ventres éviscérés et de sang. Les descriptions de dissection, sur des cadavres qui se doivent d'être le plus frais possibles, ne sont vraiment pas très ragoûtantes.
D'autre part, il ne faisait pas bon être une femme
enceinte en 1830 et les descriptions de femmes souffrant de la fièvre puerpérale ne nous sont pas épargnées, on ne peut qu'imaginer les odeurs... L'hygiène était vraiment mise de côté car son importance n'avait pas
encore été découverte.
MAIS j'ai quand même aimé
cette histoire qui comporte quelques personnages bien sympathiques, quelques mystères à élucider et peu de temps mort.
Le mystère ne sera levé qu'à la fin du livre et l'auteur nous y amène progressivement sans qu'on se doute vraiment du dénouement.
De cet auteur j'avais déjà lu Le chirurgien et Ne m'oublie pas.
L'avis de Mr : Un roman qui se laisse lire facilement. J'aime cette époque du 19ème siècle. L'auteur nous fait bien ressentir le quotidien de ce siècle et il nous emporte dans une aventure palpitante.
Livre emprunté à la |
Résumé :
Tome 1
Le père de l'auteur, Vladek, juif polonais, rescapé d'Auschwitz, raconte sa vie de 1930 à 1944, date de sa déportation. Ce récit est rapporté sous la forme d'une bande dessinée dont les
personnages ont une tête d'animal : les juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens.
Tome 2
Cette suite tant attendue, toujours en BD, dont les personnages ont des têtes d'animaux - les Juifs sont des souris, les Nazis des chats -, nous conduit des baraquements d'Auschwitz aux bungalows
des monts Catskill, dans l'Etat de New York. Bestiaire insolite, qui nous ôte brutalement le plus vague sentiment de familiarité, Maus exprime l'indicible sans sombrer dans le grotesque. En deux
temps - les années 75-80, cadre temporel de ses conversations avec Vladek et, en flashback, les années 30-40, époque des événements racontés - Spiegelman dessine la mémoire. Drame en cinq actes,
pour une double survie : celle du père, mais aussi celle du fils qui se débat pour survivre au survivant. Une épopée en bulles.
Mon avis :
J'avais déjà lu plusieurs avis sur cette série mais je n'osais pas me lancer. Les personnages dessinés sous des traits
d'animaux me faisaient penser que cette BD n'était pas pour moi. Etienne Davodeau est passé par là avec sa BD Les ignorants, il parle de Maus et le
propose à son ami vigneron. Je me suis dit que j'allais essayer de découvrir quelques unes des BD conseillées dans Les ignorants puisque je me considère encore comme assez ignorante en la
matière.
Un conseil que j'ai bien fait de suivre puisque j'ai bien aimé ces deux BD que j'ai lues à la suite l'une de l'autre sans interruption ou presque. L'histoire est dense, très dense même sur un sujet connu mais qu'il ne faut pas oublier.
Cette BD est encore plus poignante du fait que c'est l'histoire de son père et de sa famille que nous raconte
l'auteur.
Avant la période de déportation leur vie est remplie de combines pour s'en sortir, ils avaient la chance d'avoir de l'argent pour pouvoir résister aux difficultés rencontrées, pour payer quand
ils devaient se trouver une cachette pour pouvoir dormir, pour se nourrir aussi.
Quelques traits d'humour parsèment malgré tout cette histoire et pourtant le sujet ne prête pas du tout à sourire.
Le père de l'auteur est sorti vivant de toute cette horreur, on pourrait penser qu'il est indemne mais c'est loin d'être le cas. Toute sa vie de vieil homme est influencée par ce qu'il a vécu
durant la période de la guerre, notamment cette peur de manquer d'argent.
Pour finir je n'ai pas été gênée par les personnages représentés avec des têtes d'animaux.
J'ai oublié de dire que c'est aussi l'histoire de l'amour infaillible que se portaient les parents de l'auteur et la fin du deuxième tome est très émouvante.
Les avis de Miss Alfie, Chaplum, Enna et Canel.
BD empruntées à la
Quatrième de couverture : Une jeune femme et sa petite fille vivent enfermées dans leur maison. À l'origine de cette claustration, il y a Enola Game, une catastrophe dont on ne connaît pas la nature exacte : accident nucléaire ? Conflit mondial ? Guerre civile ? Au fil des semaines, malgré sa peur et son chagrin, la mère puise dans sa mémoire et ses lectures mille raisons de célébrer la vie. Les mots de Mallarmé qu'elle recopie dans son journal intime trouvent une résonance particulière dans le vide de son huis-clos : |
«Ma faim qui d'aucun fruit ici ne se régale, trouve en leur
docte manque une saveur égale.»
Cependant, tandis que la mère louvoie entre sa douleur, ses
souvenirs magnifiés et sa volonté farouche de donner un sens à la vie de son enfant, les quelques nouvelles du monde qui lui parviennent encore sont chaque jour un peu plus
alarmantes.
In fine, la question de ce roman pourrait être : que reste-t-il
quand il ne reste rien ?
Mon avis :
Ma réaction à la lecture de ce livre a été de me dire qu'il faut
vraiment profiter de chaque instant de la vie. Cette maman se rappelle tous les bons moments qu'elle a eus avant d'être cloîtrée chez elle avec sa fille. On ne sait pas très bien pourquoi elles
ne peuvent pas sortir, cela a l'air dangereux, il y a des meurtres, il y a des pillages dans les maisons abandonnées.
Par certains côtés, cette histoire m'a fait penser à
Room d'Emma Donoghue que
j'avais beaucoup aimé. Les causes de l'enfermement ne sont pas les mêmes mais les efforts des mamans pour leurs enfants sont similaires. Elles sont fortes et courageuses.
"Finalement, la mère ne regrette pas d'avoir organisé cette fête de fortune. Elle jurerait même que l'année précédent à la même date, le gâteau aux
fraises acheté à prix d'or à la pâtisserie, impeccablement glacé de sucre multicolore, n'avait pas aussi bon goût. Le goût incomparable
des choses comptées". p. 75
Je me demandais jusqu'où allait m'emmener l'auteur, la fin m'a surprise, émue et je n'avais osé l'imaginer ainsi.
Livre lu dans le cadre de
Résumé :
Première époque (1914-1915)
Mattéo habite Collioure, il est le fils d'un anarchiste espagnol et de ce fait n'est pas mobilisé lors de la déclaration de la guerre de 14-18. Il va pourtant finir par s'engager et partir sur le
front.
Deuxième époque (1917-1918)
Cette fois-ci nous suivons Mattéo en Russie, à Petrograd, au moment de la révolution. Il part avec son ami Gervasio connu dans les tranchées.
Mon avis :
Voici un auteur de bande dessinée que je ne connaissais pas. J'ai été
conquise par son trait de crayon, j'ai beaucoup aimé ses dessins.
J'ai également beaucoup aimé le premier tome de cette série, il est rempli d'émotions, de sentiments, de séparations. L'horreur de cette première guerre mondiale est vraiment très bien
rendue.
J'ai eu plus de mal avec le deuxième tome car le sujet était moins parlant pour moi, j'ai moins accroché à ce qu'a vécu Mattéo en Russie, il faut dire que je ne suis pas particulièrement calée en histoire.
Dans ces deux livres, j'ai vraiment beaucoup aimé les dessins, les visages qui sont superbes, on croirait presque voir des personnages réels, les décors sont également magnifiques.
Une série que j'ai trouvée riche à tout point de vue, histoire de guerre, de révolution et d'amour. D'autres titres de cet auteur m'attendent dans mon étagère de livres empruntés à la bibliothèque.
BD empruntées à la |
Lecture commune avec La Sardine |
Voici ma participation au dimanche en photo de Liyah
Lundi nous avons fait un petit voyage dans le cerveau de l'un de mes fils lors d'un scanner cérébral, beau paysage : tout était normal, ce qui ne nous a pas expliqué ses douleurs incessantes depuis quelques semaines. L'enquête continue !
Quatrième de couverture : Ils sont quatre. Quatre chasseurs qui avancent dans les vapeurs de l'aube, avec leurs fusils et leurs chiens. Tristan est le plus jeune. Que fait-il là, en compagnie de ces hommes dont il se sent si différent ? Est-ce pour se soumettre à une épreuve initiatique ? Ou pour régler une question d'honneur qui l'oppose à l'un d'entre eux ? |
Un accident survient, il faut aller chercher du secours, les
éléments s'en mêlent, une tempête se lève. Le déluge emporte tout sur son passage, répondant peut-être à ce désir qu'a Tristan de faire table rase d'un passé encombrant.
Avec ce roman habité par la fureur, Agnès Desarthe nous parle
d'un monde où les bêtes seraient douées de parole, la nature violente et les hommes aveuglés par leurs passions.
Mon avis :
Tristan a du mal à s'intégrer aux gens du village, il participe à une partie de chasse qui devrait l'y
aider mais ... tout ne va pas se passer comme prévu.
Il va devoir attendre les secours en compagnie d'un homme peut-être gravement blessé. L'originalité de ce livre tient essentiellement dans le fait que l'auteur donne aussi la parole à un lapin, il est d'ailleurs plein de bon sens et m'a fait sourire.
L'auteur nous fait aussi découvrir la vie de Tristan avec sa mère, la rencontre avec sa femme puis leur vie commune. Il m'a paru un peu trop gentil et pas très énergique ce Tristan mais néanmoins plutôt sympathique.
Un bon moment de lecture mais qui je crois ne sera pas impérissable dans ma mémoire, je crois que je suis un peu passée à côté de certaines choses, la fin notamment.
Les avis de Canel, A propos de livres et Brize.
Livre emprunté à la |
10/14 |
Quatrième de couverture ; Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? |
Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
Mon avis :
Je suis contente d'avoir retrouvé cet enquêteur bien sympathique qu'est Martin Servaz. Il est plongé dans une enquête bien
mystérieuse et inquiétante.
J'ai lu ce livre en trois jours et j'avais plaisir à m'y replonger à chaque fois car l'histoire est assez prenante, elle part dans plusieurs directions et l'auteur tient son lecteur en
haleine.
L'auteur a aussi le chic pour changer de chapitre juste au moment où quelque chose est découvert mais il ne nous le dit pas tout de suite et il faut patienter pour en savoir plus. Le seul petit
bémol, mais je crois que je deviens difficile c'est que la résolution de cette affaire m'a donné une impression de déjà vu mais ce n'est qu'une impression. 80 pages avant la fin j'ai donc espéré
avoir quand même une surprise et je l'ai eue !
Je retrouverai cet enquêteur avec plaisir une prochaine fois je l'espère.
Merci aux Editions XO qui m'ont fait découvrir ce livre.
Lecture commune avec A propos de livres |
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Challenge des régions Midi-Pyrénées |
La grande escapade
de Jean-Philippe Blondel
Blanc mortel
de Robert Galbraith (livre audio)
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Romans
Mamie Luger
de Benoît Philippon
La papeterie Tsubaki
de Ito Ogawa
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