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Quatrième de couverture :
« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. »
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien quelles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.
Formidable voyage dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.
Mon avis :
J'avoue que j'y allais un peu à reculons pour lire ce livre, d'une part parce que j'en ai beaucoup entendu parler sur le net, d'autre part parce qu'il y a plusieurs tomes. Ce qui m'a décidé c'est que les avis sont variés, en positif comme en négatif, je lui ai donc laissé sa chance sans être du tout convaincue qu'il me plairait.
J'étais inquiète car les pages ne sont pas très aérées et cela me rebute assez souvent.
Et bingo ! C'est plutôt une bonne surprise puisque j'ai maintenant envie de lire la suite.
Elena et Lila sont amies depuis l'enfance. C'est Lila la dominante, la fille sûre d'elle qui entraîne Elena dans son sillage.
On vit avec elles durant une dizaine d'années, on les voit évoluer, grandir.
Elena est plus dépendante de Lila que l'inverse et cette phrase résume assez bien leur relation "C'était une vieille crainte qui ne m'était jamais passée : la peur qu'en ratant des fragments de sa vie, la mienne ne perde en intensité et en importance." p. 271
J'ai aimé cette histoire italienne qui se passe dans les années 50 dans un quartier qui vit un peu comme dans un village au sein d'une grande ville, tout le monde se connait.
Il est parfois un peu difficile de se repérer dans tous les prénoms masculins qui se terminent souvent en "o" : Fernando, Alfredo, Antonio, Marcello... mais on s'y fait.
J'attends un peu mais il est certain que je vais lire le deuxième volet de cette série.
Livre du club de lecture
avec mes copines