Quatrième de couverture : L'expédition scientifique de l'Astrofant dans les contrées antarctiques était de calibre standard, avec au programme un petit supplément ludique : envoyer dans le ciel de minuit le 31 décembre 2000 un feu d'artifice depuis le pôle Sud pour célébrer l'avènement du nouveau millénaire. Du gâteau. Prétendre que tout a dérapé sur les pentes d'un iceberg quelconque serait trop facile - et très en-deçà de la vérité. Mika Biermann est parvenu à retracer la chronique de cette nef des dingues dans un récit polyphonique parfaitement givré qui inaugure d'éblouissante manière le roman d'aventures du XXIe siècle. |
Mon avis :
Quelle est la part de vérité, quelle est la part d'invention ? Peu importe, j'ai apprécié cette lecture. Basée sur la véritable histoire de l'expédition de l'Astrofant dans l'Antarctique.
Ce récit a différentes origines : le chef de l'expédition, les carnets du cuisinier, le journal du 1er officier.
L'aventure et ses péripéties commencent sur les chapeaux de roue et j'ai accroché rapidement à cette histoire. "En seulement quelques jours, l'Antarctique, fidèle à sa réputation, nous avait menés au seuil de l'anéantissement" p.24
Mais quel froid !!!!! Les scènes en extérieur sont ... glaçantes. L'explication de l'évolution de la température corporelle (vers le bas bien sûr) et ses conséquences sont terribles.
J'ai beaucoup aimé le récit du cuisinier qui est très humoristique et ironique. Il est, la plupart du temps, bien au chaud dans sa cuisine. "Je ne sais pas quel est l'idiot qui s'est occupé des courses, mais je n'ai trouvé que des paquets de nouilles alphabet. Quand on disséquera nos cadavres, le médecin légiste pourra probablement lire l'avenir dans nos entrailles" p.31
Il est clair que ceux qui rentreront de cette expédition ne seront pas intacts physiquement ni même psychologiquement.
Cette aventure est rythmée, le livre est assez court et je n'en ai fait qu'une bouchée.
Je n'aurais certainement jamais lu ce livre s'il n'avait fait partie de la sélection pour le prix littéraire Inter-CE (Cézam). Je l'ai emprunté sans conviction aucune, persuadée que ce serait encore un abandon... Comme quoi !
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