Quatrième de couverture :
Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitris Komninos, un terrible incendie ravage la ville et tous les biens de la famille. Sans cette catastrophe qui les force à s'exiler, son chemin n'aurait pas croisé celui de la petite Katerina, débarquée rue Irini après avoir été arrachée à sa mère en fuyant Smyrne...
Dès lors, les destins de la couturière prodige et de l'héritier d'un empire textile vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déchirent la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie.
Un siècle plus tard, de quels trésors Katerina et Dimitris sont-ils les gardiens ? Comment transmettre leurs secrets avant qu'il ne soit trop tard ? Après avoir traversé les pires tragédies, le temps est venu de dérouler le fil des souvenirs...
Mon avis :
J'avais tellement aimé L'île des oubliés du même auteur que j'avais un peu peur de ne pas aimer ce nouveau roman et d'être déçue.
Il n'en est rien puisque j'ai beaucoup aimé ce livre également même si je n'en fais pas un coup de coeur.
Nous sommes en 2007, Katerina et Dimitris vont raconter leur vie à leur petit-fils Mitsos.
Sous nos yeux se déroule leur vie, leur jeunesse heureuse et pourtant très simple. Dans une même rue se côtoient des familles de différentes nationalités, de différentes religions, l'entraide qui règne entre eux est très forte.
La deuxième guerre mondiale vient bouleverser tout ça, pénurie, faim, ghetto, engagement politique de Dimitris.
C'est un roman qui mêle l'histoire de ces familles avec celle de la Grèce, sans que ce soit trop politique ni trop historique à mon goût, c'était parfait pour moi.
La plupart des personnages sont attachants mais quelques uns sont quand même détestables pour faire bonne mesure.
Une fois de plus cela confirme que la vie n'était pas facile à cette époque-là.
Je suis bien contente d'avoir sorti ce livre de ma PAL pour le mois anglais (nationalité de l'auteur).
Livre issu de ma