Résumé :
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable : l'enfance heureuse vaut rarement qu'on s'y arrête. Pire que l'enfance misérable ordinaire est l'enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l'enfance misérable en Irlande catholique. »
Ainsi débutent les incroyables Mémoires de Frank McCourt. Né à Brooklyn en pleine Dépression, de parents irlandais récemment immigrés, il a quatre ans lorsque sa famille décide de rentrer au pays, dans les ruelles crasseuses et humides de Limerick.
Avec des pièces de pneus de bicyclette clouées à ses chaussures en guise de semelles, une tête de cochon pour le repas de Noël et du charbon ramassé sur le bas-côté des routes pour allumer le feu du foyer, Frank supporte la plus misérable des enfances – mais survit pour raconter son histoire avec exubérance et, chose remarquable, sans la moindre rancune.
L'inoubliable récit de Frank McCourt réchauffe le coeur aussi facilement qu'il le brise. Superbement écrites, lauréates du prix Pulitzer en 1997, adaptées au cinéma par Alan Parker en 2000, Les Cendres d'Angela ont été saluées comme un véritable phénomène littéraire.
Mon avis :
Je sais que ce livre a plu à de nombreux lecteurs, hélas je n'en fais pas partie.
J'ai aimé le début, on va dire le premier tiers du livre qui permet de faire connaissance avec Frank et sa famille.
J'ai ensuite trouvé que cela tournait en rond, le père boit l'argent gagné, les enfants meurent en bas âge, les logements sont insalubres, ils ont faim, et ceci inlassablement. C'est certes très touchant mais je me suis lassée.
Le père est vraiment un personnage peu recommandable, irresponsable et très antipathique "Même si Papa venait, ça ne servirait à pas grand-chose vu qu'il ne porte jamais rien, ni colis, ni sacs, ni paquets. A porter des trucs de ce genre, on perd sa dignité. C'est ce qu'il dit." p.115
Un livre que je n'ai pas choisi puisqu'il faisait partie du sac surprise sur le thème de l'Irlande. Je vais d'ailleurs pouvoir le rendre puisque j'ai tout lu, mais pas tout aimé...
Livre emprunté à la